Progression de la collecte
57Validation du pourcentage du collecte lors du dernier Conseil d'Administration de Passeurs de terres.
75%
Solène Sacré s’est installée fin 2023 sur la ferme de la réserve naturelle régionale de La Chauffetière, qui deviendra propriété du conservatoire des espaces naturels des Pays de la Loire dans quelques années.
La surface actuelle n’est pas suffisante pour son projet (60ha), Solène sollicite donc Passeurs de terres pour acquérir une douzaine d’hectares de terres supplémentaires en 2023, situées à proximité des fermes de La Champenière, déjà en propriété de la coopérative.
* En 2024, une opportunité pour des terres supplémentaires s’est présentée via la Safer. Solène Sacré, en recherche de foncier pour conforter sa ferme, a sollicité Passeurs de terres pour acquérir 3 hectares en vente, venant s’ajouter à la collecte déjà en cours.
La collecte de fonds initial pour l’acquisition des parcelles pour la Chauffetière est donc ainsi impactée. IL faut trouver des fonds supplémentaires pour ces 3 ha.
« J’ai travaillé 8 ans au Conservatoire d’espaces naturels des Pays de la Loire. Le chemin à prendre, qui m’est alors apparu le plus sensé, était celui de l’installation paysanne. A mon sens, une bonne manière de préserver la nature c’est de l’occuper par l’espace, et notamment à travers un élevage durable, et bio bien sûr !
Dans ma quête de terres où m’installer, l’un de mes collègues m’a fait découvrir la première réserve naturelle régionale des Pays de la Loire, où il manquait un éleveur ou une éleveuse. Je me suis donc lancée grâce à cette opportunité ! »
« J’avais un attrait tout particulier pour le travail avec des brebis, et plus spécifiquement avec une race menacée locale qui est la Lande de Bretagne. »
La viande sera principalement vendue en direct, et à proximité (Nantes, Ancenis, les Mauges, etc.).
« Je partage les valeurs de Terre de Liens. A peine installée, je pense déjà à l’avenir et à la transmission de ma ferme. La location permettra de le faire plus simplement, et avec moins d’investissement. Et la préservation de ces terres en bio sera assurée. Enfin, ce projet commun m’apporte un soutien moral dans mon parcours d’installation. »
« Je souhaite mettre en place une activité humaine économiquement viable, pérenne et facilement transmissible, tout en préservant l’environnement d’une manière systémique. Du chevreuil au micro-champignon qui occupent ou transitent par la ferme, il y a beaucoup de vie à préserver… et même à recréer ! »