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La Ferme de Redurin
Un regroupement de fermes pour maintenir l’élevage laitier bio
A l’été 2021, Léa et Théo, alors en recherche d’une ferme où s’installer, rencontrent Léon, en projet d’installation sur la ferme de sa grand-mère. Ils et elle décident de s’associer pour reprendre la ferme de Redurin, tenue alors par Maryvonne et Loïc Lagré, et qui jouxte les terres familiales de Léon.
Léa, Léon et Théo créent le GAEC Les Fermes à Vol d’Oiseau en avril 2023 : 110 hectares de terres pour de la polyculture-élevage de vaches laitières bio.
Aujourd’hui, Maryvonne et Loïc souhaitent vendre leurs terres (42 hectares). Voulant assurer la pérennité de cette ferme et en faciliter la transmission plus tard, Léa, Léon et Théo ont souhaité une acquisition collective par Passeurs de terres

Le parcours des fermier·es

Léon, 25 ans, est originaire du territoire. Il est passionné par les vaches, notamment les races anciennes. Depuis l’achat de sa première vache à 12 ans, il s’était constitué un petit troupeau d’une vingtaine d’animaux, en parallèle de son activité de salarié agricole.
Théo a grandi dans le Perche en Normandie dans une ferme laitière. A 32 ans, il a déjà eu de nombreuses expériences agricoles en tant que salarié. Il a ainsi pu comparer différents systèmes, l’amenant à choisir un modèle d’élevage bio, autonome et axé sur le pâturage pour sa propre installation.
Quant à Léa, elle se sent proche du milieu agricole de par sa famille maternelle et ses premières expériences professionnelles. Elle décide alors de se reconvertir. Son expérience de fabrication de reblochon fermier AOP en Savoie lui donne l’envie de s’installer en tant que paysanne-fromagère.
Le projet du collectif
Le collectif souhaite mettre en place un système le plus autonome possible, en limitant la mécanisation, donc en maximisant le pâturage.
Le devenir des veaux mâles nés sur la ferme fait aussi partie de leurs préoccupations : l’élevage de quelques bœufs est envisagé.
Une partie du lait produit sera transformé en fromages, en complément de la gamme locale existante.
Le collectif souhaite également favoriser la biodiversité sur leur ferme, par exemple à travers la préservation et le développement des haies (en plus des 12 kilomètres déjà présents).
