La Ferme de Redurin

Localisation

Plessé - 44

Surface

41 ha

Paysans

Léa PIRON-VICET , Théo AMESLANT et Léon LEMEUR (Gaec Les Fermes à Vol d'Oiseau)

Production

Vaches laitères bio avec transformation fromagère

Un regroupement de fermes pour maintenir l’élevage laitier bio

A l’été 2021, Léa et Théo, alors en recherche d’une ferme où s’installer, rencontrent Maryvonne et Loïc Lagré, paysan-nes depuis 40 ans à Plessé. Il et elle
décident de reprendre la ferme de Redurin
en avril 2023.

Ils créent le GAEC «Ferme à Vol d’Oiseau» : 78 hectares de terres pour de la polyculture-élevage de vaches laitières bio.

Aujourd’hui, Maryvonne et Loïc souhaitent vendre leurs terres (42 hectares). Voulant assurer la pérennité de cette ferme et en faciliter la transmission plus tard, Léa et Théo ont souhaité une acquisition collective par Passeurs de terres.

Le parcours des fermièr·es

Théo a grandi dans le Perche en Normandie dans une ferme laitière. A 33 ans, il a déjà eu de nombreuses expériences agricoles en tant que salarié. Il a ainsi pu comparer différents systèmes, l’amenant à choisir un modèle d’élevage bio, autonome et axé sur le pâturage pour sa propre installation.

Quant à Léa, originaire de Loire-Atlantique, elle se sent proche du milieu agricole de par sa famille maternelle et ses premières expériences professionnelles. Elle décide alors de se reconvertir. Son expérience de fabrication de reblochon fermier AOP en Savoie lui donne l’envie d’être un jour paysanne-fromagère.

Leur projet

Léa et Théo souhaitent mettre en place un système le plus autonome possible, en limitant la mécanisation, donc en maximisant le pâturage.

Le lait bio est aujourd’hui vendu en circuit long en coopérative. A moyen terme, une partie du lait produit sera transformé en fromages, en complément de la gamme locale existante.

« Nous avons à cœur de nous inscrire dans l’agriculture plurielle et collective propre au territoire de Plessé, notamment via la CUMA !»

Vache ferme de Redurin

Préserver la biodiversité

En attendant la fromagerie, il et elle souhaitent mettre leur énergie à favoriser la biodiversité sur leur ferme, par exemple à travers la préservation et le développement des haies (en plus de la dizaine de kilomètres déjà présents).

« Nous avons des terres très hétérogènes, plutôt des terres de landes et
plutôt humides, mais les anciens en ont drainé une bonne partie, ce qui nous permet de faire pâturer les vaches assez tôt en sortie d’hiver. Les changements du climat nous laissent incertains quant à l’avenir et à l’adaptation de notre système.»

Léa et Théo